Réalisées avec succès

Après l’action fondatrice engagée par l’ASPICG en 1988 pour faire reconnaître les droits des chaletains et redéfinir les relations avec la mairie et les pouvoirs publics en général (voir « Histoire de l'Association »), l’ASPICG n’a cessé de conduire des actions de défense du site, de protection de son environnement et de respect de ses caractéristiques fondamentales tant sur le plan esthétique et architectural que sur celui de la qualité de la vie. Après 1993, elle a dépassé le cadre étroit des intérêts particuliers pour effectuer un bond qualitatif qui demeure celui de l'association actuelle. Elle s'est posée en garante d'une sorte d'intérêt général, d'un esprit de tradition de ce quartier si particulier tout en sauvegardant son indépendance.

 

Parmi les nombreuses actions couronnées de succès, on peut retenir les suivantes :

Mirage (2007) : projet de réalisation d’un motel en front de mer devant les rangées 7 et 8.

L’amodiataire de la parcelle de terrain située en front de mer devant les rangées 7 et 8, bénéficiait d’un bail commercial non renouvelé dans les délais impartis. De plus, ce terrain est resté inoccupé et libre de toute activité commerciale pendant de très nombreuses années. Malgré une situation juridiquement non conforme, la mairie de Gruissan a délivré un permis de construire pour la réalisation d’un motel dénommé « Le Mirage », reprenant ainsi le nom d’un établissement sur cet emplacement détruit il y a très longtemps. Le préjudice était insupportable pour les chaletains concernés puisque ce bâtiment de plus de 27 mètres de large et de 9 mètres de hauteur occultait la perspective de dizaines de riverains. Ne parlons pas de l'atteinte au paysage !

 

    A l’initiative de l’ASPICG, une pétition a été signée par une centaine de propriétaires et une procédure judiciaire en nullité du permis de construire  a été initiée avec l’assistance de juristes et d’avocats. Ces actions concomitantes ont conduit les promoteurs de ce projet néfaste à renoncer à leur entreprise. Ce refus collectif s'inscrit dans une politique générale de l'Aspicg qui souhaite "dégager" les espaces de front de mer des immeubles disgracieux ou provoquant des nuisances.

Amphithéâtre de Poséidon (1999) : projet de réalisation d’un ensemble de 187 bungalows sur 5 hectares le long de l’avenue des Pagelines.

L’ASPICG est parvenue à faire annuler ce projet incompatible avec l’environnement naturel et architectural de la plage des chalets. Ce résultat a été obtenu grâce à la mobilisation des membres du bureau de l’ASPICG, des adhérents et de très nombreux vacanciers soucieux de la préservation du site. Une pétition ayant recueilli plus de 800 signatures de chaletains et Gruissannais, plusieurs rencontres disputées entre les représentants de l’ASPICG, le Maire et ses adjoints, le recours à des avocats, ainsi qu’une importante couverture médiatique par la presse locale ont permis d’aboutir à une victoire.

Charte du chaletain (2013)

En 2013, l’ASPICG et la mairie de Gruissan ont établi conjointement le texte d’une charte du chaletain précisant les modalités de la vie quotidienne entre résidents de Gruissan-Plage, basée sur le respect mutuel dans la convivialité. (prévoir un lien vers le texte de la Charte). La Charte a été largement diffusée par l’ASPICG dans l’ensemble des chalets.

Questionnaire sur les souhaits prioritaires (2014)

Afin de préparer la rencontre avec le maire lors de l’assemblée générale 2014, l’ASPICG a élaboré un questionnaire destiné aux chaletains pour déterminer les actions prioritaires à mener pour la zone des chalets.  Les priorités portent sur l’aménagement de la zone de Bramofan, la limitation de la vitesse de circulation des véhicules, la lutte contre les nuisances sonores, la propreté, l’aménagement de l’avenue de la Clape, l’éclairage de la digue, etc…

L’Escale (été 2011) : nuisances sonores

Après des années de sommeil ou de tentatives avortées de reprise d’activité sous l’enseigne « Le Mezcal », l’été 2011 a vu la réouverture de « L’Escale », établissement commercial situé en bord de mer face aux rangées 8 et 9. Les gérants présentaient cette réouverture comme la renaissance d’un lieu de détente, d'un havre de paix à l'ambiance cosy et dont l'activité reposait exclusivement sur celle d'un bar-restaurant de qualité. Malheureusement, la dérive fut immédiate puisque des soirées musicales étaient organisées plusieurs fois par semaine, engendrant une gêne insupportable pour les riverains. Devant l’indifférence des autorités locales sollicitées à maintes reprises, l’ASPICG a lancé une pétition demandant le respect de la réglementation en matière de nuisance sonores, pétition déposée par ses soins en mairie. Force est de constater que cette action collective, s'ajoutant à des carences en matière de sécurité des bâtiments par le propriétaire, a pesé dans la décision d’interdire la réouverture de l’établissement en 2013 et 2014. Des actions en justice opposent actuellement les différents intervenants dans cette affaire.

    Lors de l’assemblée générale 2014, le maire a laissé entendre qu’un compromis pourrait être trouvé avec le propriétaire. Celui-ci éteindrait les actions en justice et permettrait de relancer sur le site la construction d’un établissement commercial à vocation de restauration. Afin de ne pas reconduire les débordements par les établissements identiques, l’ASPICG a lancé une pétition visant à réclamer la démolition du bâtiment vétuste actuel afin de libérer le paysage et accroître le parking. Cette pétition signée par une cinquantaine de chaletains a été remise au maire.

Il semble que les événements juridiques ultérieurs ne se soient pas déroulés selon ce schéma, puisque une audience en appel a été tenue en juin 2017 dont le délibéré est en attente.

Ces incertitudes sur l’avenir du bâtiment de l’Escale contraignent l’ASPICG à une vigilance permanente sur ce dossier (voir actions en cours).

Les Cabines (2014) : nuisances sonores

Le restaurant « Les Cabines » dispose d’une autorisation d’exploitation dans le cadre d’une concession temporaire sur la plage des chalets. Durant les premières années d’exploitation, la cohabitation entre cet établissement et les chaletains s’est déroulée de manière globalement satisfaisante. En revanche, la saison estivale 2014 a été marquée par une gestion de cet établissement incompatible avec le cadre familial des chalets, en raison de son activité plus axée vers celle d’un "club" de nuit avec fonds musical mal maîtrisé et puissants faisceaux lumineux balayant le ciel nocturne. De plus, certains clients en état d'ébriété avaient des comportements tapageurs et dangereux à la sortie de l’établissement. 

    Devant l’exaspération des riverains, une pétition signée par plus de 100 chaletains a été déposée à la Préfecture de l’Aude. L’ASPICG a rencontré le maire et ses adjoints à plusieurs reprises pour réclamer que soient respectées les conditions d’exploitation prévues dans l’acte de concession, fondé sur la seule exploitation d'un restaurant, en particulier en matière de bruit, de vente d’alcool et de protection de l’environnement. Des promesses visant à faire revenir cet établissement dans les normes autorisées et conforme au cahier des charges de la concession ont été formulées par la mairie en octobre 2014. Les gérants se sont engagés à régulariser cette situation. L’ASPICG y sera très attentive en 2015.

Camping-cars : stationnement le long de la digue

Depuis le milieu des années 1990, des camping-cars de plus en plus nombreux, s’installaient le long de la digue pour de longs séjours profitant de la vue et des installations sanitaires de la plage, stationnant et vivant comme dans un camping sauvage au détriment d'abord des chaletains situés en première ligne mais aussi des estivants en général. La mairie interpellée à plusieurs reprises lors des assemblées générales de l’ASPICG, a fini par prendre en considération ce problème majeur pour la tranquillité des chaletains. Cette action de l’association inscrite dans la durée a fini par aboutir à l’installation par les services de la commune de portiques et de potelets en bois limitant l’accès des parkings de bord de plage aux seuls véhicules de tourisme.

Régulation de la circulation : installation de ronds-points

Après des interventions de l’ASPICG, répétées au fil des ans en assemblée générale et lors de réunions avec les responsables de la mairie, le problème de la régulation de la vitesse a commencé à trouver un écho favorable concrétisé par l’installation de plusieurs ronds-points à l’entrée de la zone des chalets et sur l’avenue de la Clape. Ce sujet n’est cependant pas clos car la vitesse des véhicules, en particulier sur cette voie, reste excessive et insuffisamment contrôlée.

Circulation des bus de la Communauté d’agglomération du Grand-Narbonne (2009)

En juillet 2009, les riverains des rangées 8, 9 et 10 découvrent avec stupeur que 15 bus passent devant chez eux quotidiennement engendrant des nuisances sonores, olfactives et vibratoires ainsi que des risques d’accident grave. La Communauté d’agglomération du Grand-Narbonne a décidé de mettre en place un service de bus permettant aux habitants des 39 communes qui la composent de venir aisément à la plage. Problème : tous ces bus roulent à vide car tous les passagers sont descendus à l’arrêt principal situés près des commerces. L’ASPICG, alertée par les résidents directement gênés par cette circulation intempestive et inutile, s’associe à leur démarche auprès des pouvoirs publics pour faire cesser cette situation. Dès la saison suivante, plus aucun bus ne pénètre dans les chalets, leur terminus étant fixé au rond-point du début de la rangée 9. Cette situation n'est cependant pas satisfaisante pour les riverains de l'avenue de la Clape qui continuent de souffrir des nuisances engendrées par la circulation et le stationnement des bus. L'ASPICG demande par conséquent que le terminus des bus soit fixé à la zone artisanale.

Aménagement de la plage : installation de douches et de blocs sanitaires

Après réfection de la digue, l’ASPICG s’est attachée à faire installer par la commune des douches et des blocs sanitaires aux entrées de la plage conformes aux standards d’hygiène et d’esthétique actuels. Ces installations profitent tant aux chaletains qu’aux usagers non-résidents, démontrant ainsi le caractère d’intérêt général des actions entreprises par l’ASPICG.

Square Anglès : aménagement

L’espace René Anglès constituait un territoire sans charme et mal entretenu au sein des chalets. L’aménagement de cet espace a fait l’objet de plusieurs demandes lors des réunions régulières avec la mairie. C’est ainsi que l’ASPICG a obtenu que cet espace soit transformé en véritable square arboré et offrant une aire aménagée pour les jeux d’enfants.

Déchets : intégration des conteneurs dans l’environnement naturel

Rappelons que jusqu’à la fin des années 1990, les sacs de déchets ménagers étaient suspendus par les chaletains à un clou planté dans les poteaux EDF pour être collectés par les services de ramassage des ordures ménagères. Par ailleurs aucun tri sélectif n’était  pratiqué. Ce système très typique de la vie des chalets ne pouvait pas durer pour des raisons évidentes d’hygiène et de valorisation du site. L’ASPICG dans ses nombreuses réunions avec les responsables de la mairie et des services départementaux concernés, a réussi à faire progresser cette situation grâce à l’installation de conteneurs de tri sélectif et de bacs à ordures ménagères masqués par des écrans de bois.

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